Tous les honneurs, des bourses d’études, des prix au Collège Dawson et à l’Université (Université McGill). Des études en gestion, diplômée en génie informatique, toujours à la fine pointe des inventions et des innovations, Bing Ying Lim fait partie des meilleurs parmi nos jeunes génies. Elle parle le Mandarin, le Cantonais, le Français et l’Anglais. Elle se fait remarquer aussi en théorie musicale, remporte des prix lors de concours de piano, l’instrument qui l’aide à conserver un équilibre psychologique dans sa vie pleine et organisée. Tout lui réussit, elle est engagée, c’est elle qui coordonne le département des bénévoles du Service à la famille chinoise du Grand-Montréal (SFCGM).

Miranda Lim, pour les amis, fut aussi précoce dans sa façon de prendre conscience des enjeux sociaux. Arrivée à Montréal, venant de Hong-Kong, avec ses parents et son frère aîné, elle étudie dans une école secondaire francophone (elle y est entrée en 3e année) après avoir appris le Français durant un an dans une classe d’accueil. Elle brille ensuite par ses résultats en sciences pures au Collège Dawson et en génie informatique à l’Université McGill. Toujours remarquée grâce à ses exploits académiques, elle a été repérée par la directrice générale du Service à la Famille chinoise lors d’activités communautaires, notamment au profit des aînés. Miranda Lim est généreuse, « J’aime aider les personnes dans le besoin. Savoir que la vie de quelqu’un a été améliorée grâce à mon action, comme rendre visite aux aînés de la communauté chinoise, me comble de satisfaction. Nous avons tous besoin d’amour, je veux, à travers mes engagements sociaux, laisser des traces inoubliables de présence dans la vie des autres. Une manière d’assurer la pérennité de l’amour dans notre monde où il y a tant de violence ».

Celle qui est membre du club très sélect Golden Key McGill, société nationale des étudiants aux performances académiques hors du commun, travaille ardemment comme bénévole au profit de la Fondation de l’hôpital chinois de Montréal, participe à la course du bâteau-dragon de Montréal depuis des années. Ce sont les réalisations qui lui tiennent à cœur : « J’ai été coordonnatrice de la deuxième corvée de nettoyage du Quartier chinois en 1997 après avoir œuvré comme traductrice du Chinois vers le Français en 1996 pour l’Eco-quartier St-Jacques. Depuis lors, j’ai sentie mon appartenance montréalaise, c’est-à-dire à une société ouverte sur le monde et vraiment interculturelle. Je veux aussi souligner la précieuse qualité de vie et l’environnement ainsi que l’immensité des espaces ici. J’ai vécue beaucoup d’émotions à voir et à susciter la participation des jeunes à la vie sociale et communautaire. J’éprouve une fierté réelle en prenant part à l’organisation des activités communautaires en tant que présidente du bénévolat au Service à la famille chinoise du Grand-Montréal.. Le bénévolat est aussi pour moi un formidable moyen de m’intégrer, de comprendre les modes de fonctionnement de nos institutions».

Professionnellement, Miranda Lim, qui a débuté, encore étudiante à travailler comme vérificatrice de logiciel chez Canadian Marconi Company et chez Richter Systems, ne cesse de poursuivre son développement avec cette rigueur qui la caractérise et surtout la plus-value du talent conjugué à l’élégance et à la simplicité, des vrais surdoués qui ont la « baraka » de rester équilibrés. Désormais elle est chez MPB technologies Inc., ingénieure, elle a la responsabilité de développer des logiciels nécessaires aux systèmes embarqués. Il est de plus en plus réaliste de prévoir, parmi les chefs de file des années 2010-2015, de retrouver cette jeune femme brillante aux avant postes. Elle a l’étoffe de ceux qui pourraient être à la direction de nos entreprises les plus en vue ou alors, comme personnalités les plus crédibles en autorité, de celles qui seraient en mesure de conduire, avec classe et panache, nos futurs appareils de gestion publique.

Elle a le pouvoir remarquable de vivre chaque moment de sa vie avec une concentration exemplaire. Miranda Lim semble tellement à l’aise et naturelle dans l’effort continu et elle montre une facilité d’assimilation et de compréhension des situations et des personnes, qu’elle voit la clef de ses succès dans cette capacité et cette force de concentration : « Ce qui m’a le plus aider c’est la qualité de vie en famille et l’apport des amis, l’exemple de mes parents qui ont tout fait pour que nous ayons les meilleures conditions de vie. Mais, dans mes études et au travail, mon équilibre, je pense que c’est d’abord le fait de me concentrer à 100% sur ce que je fait ».