STAGES

Stage des ainés
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Conçu pour les ainés de plus de 50 ans, ce stage de 2 semaines (du 10 au 22 janvier 2011) animé par Elizabeth Cameron Dalman (Australie) et Germaine Acogny a proposé une découverte de la culture sénégalaise et la pratique d’une danse douce et harmonieuse. Le mouvement, le rythme, les instruments traditionnels, le conte et la poésie se sont alliés à la brise de l’Océan Atlantique et aux murmures de la savanne pour insuffler le bien être du corps et de l’esprit.
La joie de vivre et de danser ont réuni 18 participants : une première édition, une grande réussite !

Stage Transmission – Phase 2
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La deuxième phase du stage de transmission de la technique de danse Africaine Moderne de Germaine Acogny réservé à d’anciens stagiaires a réuni des danseurs de Hollande, Espagne, USA, Ethiopie, Togo, Bénin, Sénégal et RDC du 26 janvier au 16 mars 2011.
Les participants se sont perfectionnés dans cette technique afin d’être en mesure d’en faire usage dans leur travail pédagogique et leur développement chorégraphique personnel.
Stage Correspondances
« Danses Africaines/Danses Hip Hop »
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Ce stage de formation professionnelle ouvert aux danseurs de toute l’Afrique s’estdéroulé du 4 avril au 11 juin 2011. Renouer, explorer, déconstruire et réinventer les correspondances entre  les danses traditionnelles et contemporaines africaines et les danses Hip Hop : ces objectifs ont amené 41 danseurs africains de 20 pays différents à se rencontrer pour un échange, une émulation et une inspiration mutuelle avec l’aide de professeurs spécialisés pour une danse innovante et originale qui dépasse les frontières identitaires et pose de nouveaux jalons pour la danse de demain.
Les pays suivants étaient représentés : Afrique du Sud, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Ghana, Guinée, Guinée Equatoriale, Kenya, Madagascar, Mali, Mozambique, Nigeria, RDC, Tchad, Togo, Ouganda, Sénégal.
Stage « Croisement des Chemins »
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Ce 14ème Stage de Formation Professionnelle en Danses Traditionnelles et Contemporaines d’Afrique, « Croisement des chemins » se déroule depuis le 18 juillet et jusqu’au 27 août 2011; il donne la possibilité aux danseurs, chorégraphes, professeurs du monde entier de découvrir la richesse, la variété, l’essence et la complexité des Danses Africaines et d’améliorer par ce moyen leurs compétences techniques et créatives. C’est aussi l’occasion de la rencontre entre les univers professionnels variés de danseurs du monde entier avec une quinzaine de danseurs africains, tous anciens sablistes, réinvités pour ce stage international. De nouveaux horizons pour tous !

ACCUEIL ET RESIDENCES

Stage Multiculti

Une première pour l’Ecole des sables : l’association Multiculti a organisé un séjour de deux semaines à l’Ecole des Sables et a accueilli une trentaine de personnes d’Europe et desEtats Unis amoureuses  de  la danse africaine et venues passer les fêtes de fin d’année en Afrique.
Le succès de ce stage laisse penser que l’expérience sera reconduite en décembre 2012.
Echange Toubab Dialaw
Après une première visite en 2008, le collège Jacques Prévert de Lyon a organisé un deuxième séjour à l’Ecole des Sables du 27 février au 7 mars 2011 à travers le projet « Echange Toubab Dialaw ».
Les liens créés entre les jeunes filles françaises et sénégalaises se sont renforcés autour de la danse et ont abouti à de nouveaux projets concernant notamment la mise en place de la bibliothèque de l’école de Toubab Dialaw.
Résidence de création

La Compagnie Rêvolution dirigée par Anthony Egéa (France) a élu domicile pendant tout le mois de mars 2011 à l’Ecole des Sables. La pièce « Rage » en est le fruit ; elle réunit six danseurs issus du Gabon, Mali, République Centrafricaine, Burkina Faso, Union des Comores et Congo. Anthony Egea, inspiré par l’énergie et la danse métissée de ces danseurs, propose un travelling sur une AFRIQUE contemporaine où les scènes de vie s’égrainent. La Première est prévue le 2 février 2012 à Bordeaux.
Plateforme Danse

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A  l’initiative du Goethe institut de Dakar s’est tenue à l’Ecole des sables la plateforme de danse : Network Meeting Contemporary Dance of West Africa, réunissant desdanseurs, chorégraphes, pédagogues de différents pays de l’Afrique occidentale et centrale. L’objectif était de permettre à ces professionnels de se rencontrer  pour échanger, instaurer de nouveaux réseaux entre les artistes variés et de promouvoir la danse contemporaine en Afrique. Cette initiative a permis la rencontre des acteurs expérimentés et de ceux qui sont sur le chemin de l’émergence artistique et chorégraphique. Après un « Bilan et Perspective de la Danse Contemporaine depuis le lancement de la rencontre de la Danse en 1990. » les thèmes suivants ont été abordés: « Rapport entre l’Héritage et la Danse Contemporaine », « Définition ou Conception de la Danse Contemporaine », « Formation-Financement-Diffusion-Structure »,« Danse contemporaine et son public/ Pour qui dansons nous ? », « Rapport entre la Musique et la Danse ». Les moments de réflexion ont alterné avec desmasterclass.  La plateforme a été dirigée par Soleymane Coly de Côte d’Ivoire.
COMPAGNIE JANT BI
Tandis que « Waxtaan » a continué ses tournées à travers le monde : du 2 au 23 octobre 2010 au USA, en novembre 2010 et janvier 2011 en Allemagne, le Sénégal a accueilli en décembre 2010 la 3ème édition du Fesman, Festival Mondial des Arts Nègres. Un despoints culminants de cette manifestation hors norme a été la représentation de la pièce les  Ecailles de la Mémoire par les Cie Jant-Bi et  Urban Bush Woman (New York) au Théâtre Daniel Sorano de Dakar et à St Louis.
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Cette pièce s’est tissée à partir de la relation très étroite entre Jawole Willa Jo Zollar (Etats-Unis) et Germaine Acogny (France/Sénégal) et leurs compagnies respectives – les 7 femmesdes Urban Bush Women de New York et les 7 hommes de la compagnie JANT-BI. Elle développe les thèmes de la mémoire, la résistance et de l’amour et fait apparaître les liens entre afro-américains et africains.
FLY : Five First Ladies of Dance
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Germaine Acogny, Carmen de Lavallade, Dianne
Mcintyre, Bebe Miller et Jawole Willa Jo Zollar, grandes dames de la danse (entre 60 et 80 ans), ont repris leur voyage FLY à travers les Etats Unis en novembre et décembre 2010. Ce projet ,initié par 651 Arts à New York, a permis à ces artistes pionnières de la danse afro-américaine et africaine de présenter leur solo au cours d’une soirée partagée hors du commun.

Germaine ACOGNY : Songook Yaakaar (Affronter l’Espoir)
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Avec son nouveau solo, Songook Yaakaar, Germaine Acogny nous livre une parole sur l’Afrique, ses grandeurs et ses failles, sans détour ni violence, mais avec courage. Dans ce solo, dansé, parlé, engagé et universel, elle prouve qu’elle reste une aventurière prête au risque. Il a été présenté en Première à  la Biennale de la danse, Lyon / France en septembre 2010 et a été retransmis par Arte Live Web (toujours accessible sous forme d’extrait sur www.numeridanse.tv).

Une tournée européenne a emmené Germaine Acogny en Belgique dans le cadre du Cinquantième anniversaire des indépendances africaines dont elle a été la marraine, en Allemagne, en Italie, en France et bien sûr au Sénégal en juin dernier.
A VENIR

Un projet « culotté » à l’Ecole des Sables: la naissance de la Compagnie Jant-Bi femmeset une première création en cours ! Le pendant féminin de la compagnie Jant-Bi (uniquement masculine) a vu le jour début 2011 autour de l’implication de jeunes danseuses sénégalaises formées à l’Ecole des Sables sous le double regard de Germaine et Patrick Acogny. Nous sommes très fiers de préciser que 5 d’entre elles sont issues du village de Toubab Dialaw.
Après le succès international de Waxtaan, pièce chorégraphique pour 8 danseurs et 5 musiciens hommes, la collaboration entre Germaine et Patrick Acogny signe un nouveau défi tout en continuant l’exploration des danses patrimoniales. Le duo mère & fils propose  Afro-dites, kaddu Jigeen ! Une pièce mordante d’ironie, d’humour et d’amour sur la société urbaine sénégalaise.
Un regard décapant sur les coutumes, les habitudes quotidiennes, sur les paradoxes et contradictions africaines de la vie contemporaine. Afro-Dites, c’est l’histoire de 7 femmes sénégalaises qui prennent la parole, de leur regard sur la société, sur les hommes, la famille, l’immigration, les enfants, la religion, l’amour, le devoir. 7 femmes remplies de drôleries, de lucidité, de tristesse parfois, mais surtout pleines d’un formidable optimisme… 7 femmes qui partagent leur intimité, leur vulnérabilité et par là-même, nous montrent leur grande force et leur soif de la vie.
L’Afrique danse certes, mais elle sait se faire sérieuse, impertinente, drôle, surtout quand les femmes prennent la parole.
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Afro-dites, kaddu Jigeen !
Les partenaires de l’Ecole des Sables
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